
Mardi 26 août 2025, plus de 110 personnes étaient réunies dans le jardin du comptoir des alouettes à Bellevue pour fêter ensemble le lancement de la première caisse commune de l’alimentation nantaise et découvrir le fruit des travaux de la trentaine d’habitant.e.s ayant participé au comité local de l’alimentation.
Après des prises de parole engagées de Johanna Rolland, Présidente de Nantes Métropole et Maire de Nantes, Delphine Bonamy, Conseillère Métropolitaine déléguée entre autres à l’agriculture et l’alimentation, Jérôme Alemany et ugo Bessière, respectivement en charge de l’Action sociale, l’insertion la lutte contre l’exclusion et du projet alimentaire de territoire, 5 représentant.e.s du comité habitant sont revenu.e.s sur 9 mois d’engagement, de réflexions, d’apprentissages et in fine de décisions concrètes pour mettre concrètement en oeuvre la caisse.

L’expérimentation d’une caisse commune de l’alimentation durant une année sur le territoire de Nantes Ouest repose sur un travail de coopération de dizaines de structures (associatives, agricoles, institutions, entreprises) autour des démarches de démocratie alimentaire. Mais c’est aussi et surtout le fruit du travail d’un groupe d’habitant.e.s habitant.e.s du territoire qui, depuis des mois, échange, se forme, apprend, rencontre, travaille sur le sujet de l’alimentation.
En expérimentant une caisse commune de l’alimentation, inspirée des principes de la sécurité sociale de l’alimentation, l’objectif est de penser de nouvelles formes de solidarités qui prennent en compte les enjeux de transitions écologique, sociale, agricole tout en répondant aux problématiques d’inégalités d’accès à l’alimentation de qualité, de santé, de précarité des consommateurs.trices et producteurs.trices.
La caisse est imaginée comme un budget collectif issu de cotisations citoyennes, publiques et privées. Elle permettra à 100 foyers volontaires, expérimentateurs de la caisse, de dépenser chaque mois la somme de 100€, subventionnée par la caisse commune en s’appuyant sur un système de répartition et de solidarité prenant en compte les ressources des foyers.
Cette somme sera utilisable dans des lieux de vente alimentaires respectant des critères de conventionnement (qualité des produits, accessibilité du point de vente, engagements environnementaux et sociaux..) élaborés par les habitant.e.s.
